dimanche 1 novembre 2020

Le soja, un perturbateur endocrinien

 Le soja, un perturbateur endoctrinien ?



Bonjour, j’espère que le sujet que je vous propose aujourd'hui vous intéressera.

On en parle beaucoup, le soja se retrouve de plus en plus souvent dans nos assiettes, mais est-il vraiment bon pour notre santé?

J’ai récemment vu plusieurs émission sur le sujet, par exemple Là . Bon, dans cette émission, on teste la qualité des produits vendus en Suisse mais je pense qu’en France, les résultats seraient assez similaires.

J’ai également cherché plusieurs articles sur internet à ce sujet, par exemple 

Bourré d’atouts nutritionnels, le soja est réputé pour être un aliment très sain. C’est notamment un substitut idéal à la viande grâce à sa teneur élevée en protéines. Les préparations à base de soja disponibles dans le commerce ne sont pas forcément recommandables pour autant. D’une part parce qu’elles contiennent souvent beaucoup d’additifs, d’autre part parce que certaines sont chargées en isoflavones, des molécules semblables aux œstrogènes contenues dans cette légumineuse et soupçonnées de perturber le système endocrinien et même la fertilité. Le soja ne se retrouve pas seulement dans la composition des plats végétariens. Il est présent aussi sous forme d’additif, la lécithine de soja (E322), dans des produits tels que le chocolat, le pain ou les biscuits.

En vous, qu’en pensez-vous? En consommez- vous souvent?  Sous forme de tofu, en yaourt ou simplement en légumineuses?

Avez-vous déjà lu des informations sur le sujet ?

Avez-vous remarqué des effets sur votre santé?


Je lance le débat...


dimanche 25 octobre 2020

Petite révision

 Bonjour à toutes ! 

Ce matin, vous avez dormi une heure de plus !! 

Vous êtes donc en forme ! 😉

Je me disais que de faire une petite révision des deux types de repas dans la méthode ne ferait pas de mal. 


Socca 4 fromages PL


Muesli maison  avec Baies de Goji au lait de soja GP

Makis : GP

1- Le repas protido-lipidique (PL) : IG entre 0 et 35 aliments gras autorisés 
Il est composé:
- de protéines associées à des graisses (lipides) : viande, fromage, œufs, poisson.
- de lipides rajoutés: soit du fait de la cuisson (huile d'olive, graisse d'oie ou de canard) soit avec les sauces (jus de cuisson, vinaigrette).
Ce repas contient aussi des glucides mais ils doivent avoir un IG inférieur ou égal à 35 (légumes, crudités et des accompagnements y compris les légumineuses et fruits).



Frites de panisse


 2- Le repas glucido-protéique (GP) : IG entre 0 et 50 sans graisse 

Il est composé :
- de glucides à index glycémique bas (inférieur ou égal à 50)
- de protéines qui sont contenues dans ces glucides (céréales, légumineuses...)
- occasionnellement de protéines non associées à des graisses (laitage à 0%, jambon de poulet ou de dinde, blanc de poulet ou de dinde pas trop souvent car contiennent du mauvais gras, viande des grisons, jambon de Parme, blanc d’œuf... cette liste n'est pas exhaustive) ou de protéines associées à de bonnes graisses, celles des poissons riches en omega 3 (sardine, thon, saumon, maquereau...) et des aliments riches en acides gras monoinsaturés (huile d'olive, d'amande, d'avocat, oléagineux...occasionnellement également car gras)

Vous pouvez aller lire nos infos : info viandes maigres, info lipides...

Paella aux fruits de mer


Voilà comment doivent s’organiser les repas sur une journée :

Le petit déjeuner devrait être GP 6 jours sur 7. Il comprend du pain intégral ou céréales intégrales ou complètes, confiture sans sucre ou au fructose, fruits, un produit laitier et une boisson chaude... Bien sûr sans mauvaises graisses, donc ni beurre, ni margarine. Personnellement je tartine mon pain avec de la purée d'amande, de noisette ou de cacahuète, mais attention pas tous les jours si vous perdez doucement. Vous pouvez aussi manger un morceau de poisson si vous ça vous fait envie!! hi hi hi
Vous avez droit à un petit déjeuner PL par semaine : œuf à la coque, fromage, jambon...avec du pain PL (pain à l'orge mondé, pain MM à IG de 34, wasa...voir nos recettes)


 Le déjeuner est généralement de type PL :
- crudités + vinaigrette (glucides + lipides)
- viande/poisson (protéines + lipides)
- légume et/ou légumineuse à IG inférieur à 35 (glucide)
- laitage ou fromage (protéines + lipide)
- fruit ou dessert PL à IG inférieur à 35 (glucide)
 

Jambonnette haricots verts


Le dîner est un repas GP 3/4 jours sur 7 maximum (sans graisse donc). 
Il est composé de glucides à IG inférieur à 50 (spaghetti, riz basmati, patates douces, quinoa, légumineuses, crudités, légumes ...), de protéines sans graisses ou associées à de bonnes graisses comme énumérées ci dessus, de légumes et d’un fruit ou d’un laitage à 0% en dessert ou un de nos desserts GP.




Spaghetti au pesto de fanes de radis


Vous pouvez aussi faire un dîner PL, 3/4 fois par semaine minimum, mais il sera préférable alors :
- de réduire les apports lipidiques
- de préférer les poissons aux viandes
- de s'en tenir à des portions normales voire inférieures (vous avez compris les morfales là??? on ne se goinfre pas!!!!!)

C'est ce qu'on appelle aujourd'hui le repas PL léger ou le repas GP/PL.

En fait, manger des aliments à IG < 35 mais sans gras. 


Voilà. 
J'espère que cela vous a fait vous remémorer des bases importantes.

Bon dimanche à vous toutes
Gros bisous 💚

dimanche 18 octobre 2020

Le potassium - encore un minéral essentiel pour notre corps

 Bonjour,

Je vous ai récemment parlé du manque de chrome dans notre alimentation, et Verogern et Brigitte nous ont toutes deux parlé du problème de santé qu'elles ont eu suite à un manque de potassium.

Voici ce que j'ai trouvé sur le sujet : il y a une vidéo à voir sous ce lien 

Hypokaliémie


Hypokaliémie, qu’est-ce que c’est ?

L’hypokaliémie est une baisse de la concentration de potassium dans le sang. Elle peut avoir des conséquences graves sur le fonctionnement cardiaque. Cette perte de potassium est traitée avec un apport en potassium par voie orale ou intraveineuse. 

Définition

L’hypokaliémie est définie par une concentration plasmatique de potassium  (ion) inférieure à 3,5 mmol. La kaliémie, concentration plasmatique de potassium, est normalement aux alentours de 4 mmol/L. Elle dépend des balances externe (ingestion de potassium, fourni en particulier par les fruits et légumes) et interne (élimination principalement rénale) de potassium. L’hypokaliémie discrète ou modérée (3,0-3,5 mmol/L) est généralement bien supportée par des personnes en bonne santé mais elle peut avoir des conséquences graves lorsqu’elle est sévère (inférieure à 2,5mol/L), d'installation rapide et qu’elle survient chez une personne âgée avec un terrain fragile. 

Causes

Trois mécanismes sont à l’origine d’une hypokaliémie :

  • Une diminution des apports en potassium (en cas d’anorexie ou d’alimentation riche en hydrates de carbone associée à une consommation chronique d’alcool par exemple)
  • Une augmentation de l’excrétion gastro-intestinale ou urinaire (diarrhée, vomissements, abus de laxatifs, emploi ou abus de diurétiques...). Les diurétiques sont la cause la plus fréquente d’hypokaliémie. 
  • Le transfert du potassium dans la cellule (situations de stress, prise d’insuline, alcalose métabolique, certains médicaments comme les b2 mimétiques, la théophylline, la caféine). 

Diagnostic 

Le diagnostic d’une hypokaliémie se fait avec un interrogatoire (prise de diurétiques ou de laxatifs ? Nausées ou vomissements ? Antécédents familiaux ?), un examen clinique,  le dosage de la kaliémie (concentration plasmatique de potassium). D’autres examens biologiques peuvent être effectués : bicarbonates plasmatique et urinaire, magnésémie, Ph, chlore et sodiums urinaires.  

Un électro-cardiogramme est effectué, pour évaluer la sévérité de l’hypokaliémie et voir ses effets cardiaques.

Les personnes concernées 

L’hypokaliémie est un trouble hydroélectrique extrêmement fréquent. Il est présent chez 20% des patients hospitalisés et chez 10-40% des patients sous traitement de diurétiques thiazidiques.

Les facteurs de risque 

La prise de diurétiques à long terme est un facteur de risque d’hypokaliémie -Ils sont la cause la plus fréquente d’hypokaliémie-, tout comme la prise excessive de laxatifs et certains médicaments :  B2-mimétiques, insuline, glucocorticoïdes...La prise de certaines plantes (réglisse, séné, bourdaine, boldo...) est aussi un facteur de risque d’hypokaliémie. 

Les symptômes de l’hypokaliémie

L’hypokaliémie est souvent asymptotique 

L’hypokaliémie est souvent découverte de manière fortuite au cours d’un bilan biologique. Elle est bien supportée en général chez les personnes en bonne santé. 

Les signes de l’hypokaliémie modérée à sévère 

Lorsque l’hypokaliémie est modérée à sévère, elle peut entraîner des signes non spécifiques : faiblesse musculaire, douleurs musculaires, fatigue. Chez les personnes ayant une pathologie cardiaque sous-jacente, une hypokaliémie discrète à modérée peut entraîner des arythmies cardiaques. 

Les symptômes de l’hypokaliémie très sévère 

Lorsque l’hypokaliémie est très sévère (inférieure à 2,0 mmol/L), il peut y avoir une atteinte musculaire avec rhabdomyolise (destruction massive et aiguë du tissu musculaire),  tétraparésie (paralysie légère des 4 membres), atteinte des fibres musculaires lisses avec iléus paralytique (occlusion intestinale due à une paralysie de l' intestin grêle), rétention urinaire et finalement arrêt respiratoire.

Traitements de l’hypokaliémie

Le traitement de l'hypokaliémie consiste en la prise en charge de la cause de l’hypokaliémie et en une supplémentation en chlorure de potassium par voie orale en cas d’hypokaliémie modérée ou par voie intraveineuse dans les cas d’hypokaliémie sévère. 

Lorsque l’hypokaliémie est modérée et ne donne pas de symptôme, chez des personnes n’ayant pas d’antécédent cardiaque, une alimentation riche en potassium suffit en général (fruits secs, banane, cacao, viandes et poissons, pamplemousse...). Si l’hypokaliémie persiste, une supplémentation médicamenteuse est alors nécessaire. 

Prévenir l’hypokaliémie

En prévention de l’hypokaliémie, le taux de potassium peut être surveillé chez les personnes à risque prenant des diurétiques : ce sont celles qui ont une pathologie cardiaque, les asthmatiques sous B2-agonistes, celles prenant de la Digoxine, un médicament pour le cœur. 

comment éviter le manque de potassium ?

Description du potassium

Le potassium est un minéral essentiel qui assure plusieurs fonctions vitales dans l'organisme. Comme le sodium et le chlore, c'est un électrolyte.

Voici ses principales fonctions dans l’organisme.

Potassium : comment éviter le manque de potassium ? : tout comprendre en 2 min

Voir la vidéo sous ce lien

 

·      Il agit en étroite collaboration avec le sodium pour maintenir l'équilibre acido-basique du corps et celui des fluides. Il contrôle le taux de fluides et le pH à l'intérieur des cellules, tandis que le sodium fait la même chose à l'extérieur des cellules.

·      Il est essentiel à la transmission des impulsions nerveuses.

·      Il est essentiel à la contraction musculaire, y compris celle du muscle cardiaque.

·      Il participe au bon fonctionnement des reins et des glandes surrénales.

·      Il contribue à de nombreuses réactions enzymatiques, à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides, entre autres.

Les bienfaits du potassium




Besoins en potassium

De manière générale, une alimentation riche en fruits et légumes fournit des quantités adéquates de potassium et permet d’atteindre les apports quotidiens mentionnés ci-dessous. Cependant, l’apport moyen en potassium des Canadiens et des Américains est insuffisant. Tandis qu’il devrait être de 4 700 mg par jour, il est estimé à seulement 2 300 mg chez les femmes et 3 100 mg chez les hommes1.

En 2004, les autorités de santé des deux pays ont nettement augmenté les apports recommandés en potassium (voir tableau ci-dessous). Ces apports sont basés sur les quantités jugées nécessaires pour abaisser la tension artérielle, compenser les effets néfastes de l’excès de sodium sur cette dernière, réduire le risque de calculs rénaux et, possiblement, réduire la perte osseuse2.

Apport suffisant en potassium*

de 0 à 6 mois

400 mg

de 7 à 12 mois

700 mg

de 1 à 3 ans

3 000 mg

de 4 à 8 ans

3 800 mg

de 9 à 13 ans

4 500 mg

14 ans et plus

4 700 mg

Femmes enceintes

4 700 mg

Femmes qui allaitent

5 100 mg

Source : Food and Nutrition Board, Institute of Medicine. Potassium. Dietary Reference Intakes for Water, Potassium, Sodium, Chloride, and Sulfate. National Academies Press, États-Unis, 2004. Ces données sont le résultat d'un consensus entre les autorités canadiennes et américaines.
*Apport suffisant : en l'absence de données scientifiques adéquates, les autorités ont fixé, non pas un apport nutritionnel recommandé (ANR), mais un apport suffisant (AS). L'apport suffisant en potassium repose sur les apports moyens chez Nord-Américains en bonne santé.

 Les aliments riches en potassium

Tous les aliments renferment du potassium, notamment les fruits et les légumes. Le tableau ci-dessous fournit une liste non exhaustive de ceux qui en sont les plus riches. D’autres sources alimentaires de ce minéral sont mentionnées dans notre section Palmarès des nutriments Potassium.

Aliments

Portions

Potassium

Haricots blancs cuits

250 ml (1 tasse)

1 061 mg

Pomme de terre avec la pelure, cuite au four

1 moyenne (175 g)

926-952 mg

Palourdes en conserve

100 g (3 ½ oz) (13 moyennes)

628 mg

Pomme de terre sans la pelure, cuite au four

1 moyenne (155 g)

610 mg

Tomates en purée, en conserve

125 ml (1/2 tasse)

580 mg

Filet de flétan, cuit au four ou grillé

100 g (3 ½ oz)

576 mg

Courges d’hiver (musquée, poivrée, hubbard), cuites

125 ml (1/2 tasse)

308-478 mg

Épinards bouillis

125 ml (1/2 tasse)

443 mg

Yogourt nature, 0 % à 4 % MG

175 ml (3/4 tasse)

386-431 mg

Banane

1 moyenne (120 g)

422 mg

Symptômes du manque de potassium

La carence en potassium se manifeste par de la fatigue, de la faiblesse et des crampes musculaires, de la paresse intestinale, des ballonnements, des douleurs abdominales et de la constipation.

Si un apport insuffisant en potassium est fréquent, elle peut entraîner une réelle carence (hypokaliémie). Une hypokaliémie grave peut entraîner une paralysie musculaire et de l’arythmie cardiaque. Généralement, un apport alimentaire adéquat en potassium suffit à combler le déficit, mais les cas graves nécessitent l’intervention d’un médecin.

Cependant, comme mentionné plus haut, le potassium et le sodium travaillent en tandem dans l’organisme. Or, l’alimentation moderne, particulièrement riche en sodium, fait augmenter les besoins en potassium. On a constaté que dans certaines cultures primitives, on consomme de 7 à 10 fois plus de potassium que de sodium, tandis que dans les sociétés industrialisées, on absorbe de 2 à 3 fois plus de sodium que de potassium. L’organisme aurait donc, de nos jours, besoin d’un apport plus important en potassium afin de maintenir son pH à un taux acceptable.

Recherches

Hypokaliémie. L’hypokaliémie est une carence importante en vitamine K ayant plusieurs causes : faible apport en vitamine K, excrétion importante de vitamine K,  emploi de certains médicaments (diurétiques, usage excessif de laxatifs), vomissements abondants, diarrhée prolongée, troubles de l’alimentation (anorexie/boulimie) ou alcoolisme. Les doses recommandées pour la prévention et le traitement de l’hypokaliémie sont respectivement de 10-40mEq et 40-100mEq chez l’adulte (sous forme de chlorure de potassium par voie intraveineuse). Ces doses sont respectivement de 1-2mEq/kg/jour et 2-5mEq/kg/jour par voie orale chez l’enfant (moins de 18 ans).

Hypertension. Des études épidémiologiques ont rapporté une association entre une régime pauvre en potassium et une augmentation de la pression sanguine, suggérant qu’une supplémentation en potassium pourrait abaisser la pression sanguine et traiter efficacement l’hypertention19.  D’autre part, d’autres études ont permis d’établir un lien entre un régime alimentaire riche en potassium et un risque réduit d’hypertension1,3,15.  Cependant, une méta-analyse n’a pas montré d’efficacité d’un apport en potassium. D’autres recherches sont nécessaires pour confirmer les effets protecteurs du potassium sur l’hypertension20-23.

Maladies cardiovasculaires.  Une étude portant sur 2275 individus a montré qu’apport accru en potassium à une réduction de la consommation de sodium réduisait le risque de maladies cardiovasculaires 10. Voilà pourquoi Santé Canada autorise, pour les aliments contenant au moins 350 mg de potassium par portion et faibles en sodium, l’allégation santé suivante : « Une alimentation saine comprenant des aliments à teneur élevée en potassium et pauvres en sodium peut réduire le risque d'hypertension, facteur de risque d'accident vasculaire cérébral et de maladie du coeur. »11. La Food and Drug Administration américaine permet une allégation similaire12. De plus, une autre équipe de chercheurs suggère que les effets protecteurs des fruits et légumes sur le système vasculaire sont attribuables à leur haute teneur en potassium24. Cette haute teneur en potassium serait également responsable d’une réduction des risques de maladies cardiovasculaires, selon une méta-analyse portant sur 11 études et incluant près de 350 000 participants25.

Accident vasculaires cérébraux. Il existe une association entre de faibles niveaux sanguins de potassium et un risque accru d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), en particulier chez les patients traités avec des diurétiques et souffrant de fibrillation auriculaire26. D’autre part, ce risque d’AVC semble réduit chez les personnes ayant des niveaux sanguins élevés de potassium27.

Hypercalciurie (niveaux élevés de calcium dans l’urine). Le citrate de potassium présente une certaine efficacité, lorsqu’il est combiné au magnésium, dans la formation de calculs rénaux récidivants28. Une étude a rapporté en outre que le phosphate de potassium diminue les niveaux de calcium sanguins chez ceux souffrant d’hypercalciurie, un facteur qui favorise les calculs urinaires29 Ces résultats sont à confirmer. 

Densité osseuse et ostéoporose. Des chercheurs ont observé un lien entre un apport alimentaire élevé en potassium et une meilleure densité osseuse, chez des femmes13 mais aussi chez les enfants en bonne santé30. Une étude clinique a montré également qu’un apport élevé en potassium pouvait réduire le risque d’ostéoporose31. Les chercheurs pensent, entre autres hypothèses, qu’un régime alimentaire riche en potassium est bénéfique pour la santé osseuse grâce à son effet alcalinisant. En effet, lorsqu’on mange trop de denrées comme la viande, le fromage et le poisson, le corps s’acidifie. Si l’organisme manque de potassium pour neutraliser cette acidité, il fait appel au calcium. Mais comme le corps puise ce calcium dans les os, cela les fragilise14.

Douleur dentaire. Les méta-analyses ayant étudiés les effets réducteurs de sels de potassium sur la douleur dentaire ont rapporté des résultats mitigés32,33. Aucune conclusion ne peut être tirée de ces résultats.

Précautions

Attention

·         Une supplémentation en potassium doit se faire sous la surveillance d'un professionnel de la santé. En effet, il y a plusieurs contre-indications et effets indésirables associés à ces suppléments. De plus, de nombreuses interactions sont possibles, car plusieurs médicaments peuvent causer un excès (hyperkaliémie) ou une carence (hypokaliémie) en potassium.

 

·         Au Canada et aux États-Unis, pour éviter les dangers d’un surdosage, les suppléments de potassium et de multivitamines contiennent généralement une faible quantité de potassium considérée sans risque, soit moins de 100 mg.