Cet article va "ouvrir les yeux" de beaucoup de monde, et enlever la culpabilité et les doutes!
Article de Christelle Ballestrero – Version Femina - semaine du 13 au 19 Février 2012-03-03
REGIME l’effet YO-YO expliqué
Reprendre du poids après un régime drastique n’a rien à voir avec un manque de motivation
EXTRAIT :
« Grâce à des dosages sanguins très précis, des chercheurs australiens ont pu constater que perdre au moins 10% de son poids entraîne plusieurs bouleversements hormonaux qui expliquent les difficultés à conserver un amincissement durable.
Des hormones qui stimulent l’appétit
Parmi ces Hormones , la leptine, et la ghréline .
Ainsi les chercheurs ont montré que suivre un régime conduit à une baisse rapide et profonde du taux de leptine , hormone qui agit au niveau de l’hypothalamus pour réduire les apports alimentaires et stimuler les dépenses énergétiques.
Conséquence : avec moins de leptine on a tendance à manger plus et à dépenser moins de calories !
A l’inverse, le taux de ghréline augmente sérieusement.
Or cette hormone stimule notre appétit.
Les scientifiques nt , de la sorte mis au jour un scénario contre lequel il est difficile de lutter : après unes certaine perte de poids, l’organisme met en place des mécanismes compensatoires en agissant sur l’appétit !
Pis , ces modifications hormonales persistent plus d’un an après la perte de poids !
L’évaluations de la sensation de faim au cours de l’étude , montre ainsi qu’elle augmente à 10 semaines , et que à 62 semaines elle continue d’être plus élevée qu’avant le régime.
Prévoir une prise en charge à long terme
Cette ruse du corps , qui peut se révéler utile en cas de pénurie alimentaire, entraîne , dans notre environnement de surabondance , où l’activité physique est réduite , la reprise inéluctable des kilos perdus.
C’est pourquoi les auteurs de l’étude insistent sur l’importance « d’une prise en charge à long terme , visant à combattre ces mécanismes et à limiter l’appétit ».
Parmi les moyens recommandés par les scientifiques : un suivi personnalisé par un spécialiste , une activité physique régulière qui permettrait de contrebalancer ces bouleversements hormonaux , et enfin , des techiniques comportementales pour apprendre à mieux gérer les sensations alimentaires » .