Savoir lire les étiquettes, c’est LE conseil n°1 pour bien savoir choisir ses produits dans les rayons des supermarchés. Mais à condition de bien savoir les décrypter et ne pas tomber dans les pièges courants des sirènes marketing et des industriels… Today WeCook fait le point sur comment bien décoder les étiquettes, à quelles informations faire attention et comment s’informer en évitant les pièges les plus courants.
1 – Attention aux sucres
Il suffit de lire l’étiquette des paquets de gâteaux ou de desserts pour repérer le sucre, notamment sa position dans l’ordre des ingrédients, qui indique en quelle proportion il est utilisé. S’il est placé en 2ème ou 3ème position, après la farine par exemple, c’est sans doutes la preuve que le produit n’est pas excessivement sucré ? Eh bien pas forcément. En réalité, le sucre peur porter plusieurs noms (sirop de glucose, saccharose, dextrose de blé, miel…), tous ces sucres différents pouvant être ajoutés dans un même produit. Si on additionne le tout, le sucre devient alors l’ingrédient n°1 dans la composition ! Notez que le sirop de glucose, plus nocif encore que le traditionnel saccharose (sucre blanc), est assimilé très rapidement par le corps et entraine des pics d’insuline brutaux. C’est également un facteur d’obésité selon de nombreux spécialistes. Prenez donc garde à lire la liste complète des ingrédients et à repérer les forme de sucre utilisée, préférant un sucre plus « naturel » quand c’est possible.
2 – Repérer les additifs et conservateurs.
Vous l’avez déjà lu et entendu, les additifs présents dans les produits industriels peuvent avoir des effets nocifs pour la santé. Emulsifiants, acidifiants, correcteurs d’acidité, ils sont quelquefois codifiés et présents seulement sous forme de numéro, les rendant encore plus difficilement reconnaissables… Si la majorité de ces additifs sont inoffensifs quand ils sont d’origine naturelle, prudence en revanche envers les colorants artificiels, les édulcorants et les conservateurs. Pour plus d’informations, consultez notre dossier spécial sur les additifs alimentaires les plus dangereux pour la santé.
3 – Savoir quelles matières grasses privilégier
3 – Savoir quelles matières grasses privilégier
Vous êtes peut-être de ceux qui évitent le beurre et les matières grasses animales, pour privilégier les produits contenant des huiles végétales, pensant bien faire ? Mais attention au type de graisses utilisées dans la fabrication de ces produits ! Certaines graisses végétales, notamment celles qui sont partiellement hydrogénées, contiennent des acides gras saturés, voir pire, des acides gras « trans »
qui, en excès, bouchent les artères. Les étiquettes estampillées « huiles végétales » traduisent en fait
souvent l’utilisation d’huile de coprah ou de palme, des huiles dont les seules vertus sont d’être très
peu chères. Il vaut mieux privilégier les produits contenant des huiles riches en acides gras bénéfiques comme l’huile d’olive ou de colza, ou bien ceux qui mentionnent le logo « pur beurre » pour les pâtes à tarte, les biscuits et les brioches.
qui, en excès, bouchent les artères. Les étiquettes estampillées « huiles végétales » traduisent en fait
souvent l’utilisation d’huile de coprah ou de palme, des huiles dont les seules vertus sont d’être très
peu chères. Il vaut mieux privilégier les produits contenant des huiles riches en acides gras bénéfiques comme l’huile d’olive ou de colza, ou bien ceux qui mentionnent le logo « pur beurre » pour les pâtes à tarte, les biscuits et les brioches.
4 – Présence de lait = riche en calcium ?
Les génoises ou biscuits fourrés à la mousse de lait ne sont pas forcément le goûter le mieux adapté aux besoins nutritionnels des enfants. Malgré le message publicitaire qui assure leur richesse en calcium, si on lit bien les étiquettes de ces produits, on voit en fait qu’ils contiennent une quantité assez faible de lait en poudre. Le reste des ingrédients : de la farine, du sucre, des matières grasses souvent de mauvaise qualité, et des gélifiants capables de donner une texture onctueuse et crémeuse
rappelant celle du lait, mais sans ses vertus. Pour un meilleur apport en calcium et un goûter plus sain
et nourrissant, mieux vaut choisir des yaourts au lait entier accompagnés d’un fruit et éventuellement de quelques biscuits pur beurre.
5 – Vérifier le pourcentage de fruitsrappelant celle du lait, mais sans ses vertus. Pour un meilleur apport en calcium et un goûter plus sain
et nourrissant, mieux vaut choisir des yaourts au lait entier accompagnés d’un fruit et éventuellement de quelques biscuits pur beurre.
50% de fruits dans ces tartelettes nappées à la confiture de fraise ? Oui, mais notez qu’on parle ici de la quantité utilisée au départ. Il en reste malheureusement bien moins à l’arrivée… Privés de leurs fibres et concentrés en sucre, les fruits utilisés ici n’entrent bien évidemment pas dans les 5 fruits et légumes par jour recommandés. Ne vous laissez pas leurrer !