samedi 8 septembre 2012

Il pleut dans mon jardin



Hier j’ai rapporté du marché une cagette de fraises et de la rhubarbe.
Les fruits et le fructose sont en train de compoter doucement et, tout à l’heure, je remplirai quelques pots de cette succulente confiture.
Ça embaume dans la maison…

Mon ordiBDG et moi sommes installés dans la véranda.
Je regarde mon jardin.
Oh certes, ce n’est pas un jardin digne de figurer dans un magazine de titis parisiens.
C’est un petit jardin.
Mais c’est mon jardin.
Il a toute une histoire.
Ma grand-mère l’a créé.
Et je suis sa trace.
Je l’aime ce jardin.
Il renferme tant de souvenirs !
J’ai conservé beaucoup de ses plantes qu’elle choisissait souvent pour qu’ils attirent abeilles et papillons.
















Lorsque je regarde ce jardin qui est devenu le mien, il m’arrive bien souvent de la revoir ma grand-mère, penchée sur un rosier récalcitrant et lui promettant pis que pendre s’il ne se reprenait pas très vite !
Vous me croirez si vous voulez, mais elle savait trouver les mots pour ses plantes et bien souvent, celles-ci se dépêchaient de bien pousser pour être gratifiées d’un compliment !








 
Le rosier Ronsard a décidé de battre son record de l’année dernière. Nous avions compté 96 fleurs. Je renonce. Record battu !


Les fuchsias. Ils sont splendides.
Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Toute cette pluie des derniers mois les a comblés !

D’ailleurs tiens ? J’entends une goutte tomber sur le dôme de la véranda… puis deux… puis plus…

Il commence à pleuvoir.
Cela fera du bien à mon jardin… et je n’aurai pas besoin d’arroser !

Dix gouttes, vingt gouttes…. L’ondée s’affirme.

Trente gouttes, quarante gouttes.
Les oiseaux se sont tus, blottis dans les feuillages touffus.
Le temps s’est comme arrêté dans mon jardin.
Pas le temps de faire autre chose.
La terre boit.
La terre se nourrit.
Chutt…








De temps à autre, une feuille de rosier ploie sous l’averse. 
Elle fait office de gouttière pour nourrir ses racines.











Les tournesols baissent la tête pour préserver leur trésor de graines qui bientôt, feront le régal de passereaux gourmands.

Cinquante gouttes, cent gouttes.
Je crois que c’est ce que j’aime par-dessus tout.
Entendre la pluie tomber.

J’apprécie aussi le soleil bien sûr.
Il nous fait souvent défaut alors qu’on nous soûle avec le réchauffement climatique !
Mais la pluie c’est la vie.
La pluie me rassure.
Je regarde mon jardin, ce kaléidoscope de verdure, toutes ces touches de couleurs.









 

L’averse vient de cesser.
Les feuillages s’égouttent.
Ploc… Ploc…
Le ciel est prometteur d’autres ondées.
Je dormirai la fenêtre ouverte cette nuit.
La pluie va me bercer.

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